Depuis plusieurs décennies, la République du Congo se distingue comme un leader africain en matière de protection environnementale et de diplomatie verte. Un engagement de longue date, porté au plus haut niveau par le président Denis Sassou Nguesso, qui a fait de la préservation du Bassin du Congo, « deuxième poumon de la planète », une priorité nationale et un axe stratégique de politique étrangère.
Une action continue depuis plus de 40 ans
Dans son article daté de septembre 2024, Afrik.com rappelle que l’engagement environnemental du Congo remonte à 1981, avec l’institution de la Journée nationale de l’arbre par le chef de l’État. Depuis, cette volonté s’est traduite par des politiques publiques concrètes : création de forêts communautaires, intégration de la conservation dans le Plan National de Développement, lancement de projets de reboisement, et mise en œuvre du programme REDD+ pour lutter contre la déforestation.
Arlette Soudan-Nonault, cheffe d’orchestre de la transition écologique
À la tête du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault incarne la continuité et l’amplification de cette ambition verte. Sous sa coordination, le pays a renforcé son réseau d’aires protégées, notamment avec le Parc national de Ntokou-Pikounda, et a multiplié les partenariats techniques et financiers, avec l’AFD, la Banque mondiale, le FEM, ou encore l’Initiative pour la Forêt d’Afrique Centrale (CAFI).
Le Sommet des Trois Bassins, jalon majeur de la diplomatie environnementale
Moment fort de cette stratégie internationale, le Sommet des Trois Bassins (Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong), tenu à Brazzaville en octobre 2023, a marqué la constitution d’une coalition mondiale pour la préservation des forêts tropicales. Ce sommet, organisé à l’initiative du président congolais et porté par la ministre Soudan-Nonault et la conseillère spéciale Françoise Joly, a permis d’élargir l’influence diplomatique du Congo, avec l’émergence de nouveaux partenariats avec l’Asie du Sud-Est et l’Amérique du Sud.
Lancement de la Décennie mondiale d’afforestation
En juillet 2024, la capitale congolaise a accueilli la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR), marquant le lancement de la Décennie mondiale d’afforestation, initiative proposée par Denis Sassou Nguesso à la COP27. À cette occasion, des milliers de plants d’acacias ont été mis en terre à Bambou-Mingali, avec une forte implication du secteur privé, à l’image de la Banque Postale du Congo, qui a lancé l’opération « Un agent, une action verte ».
Une vision inclusive et communautaire
L’une des forces du modèle congolais est d’intégrer les communautés locales, en particulier les femmes, dans les efforts de conservation. Des projets d’agroforesterie, d’écotourisme, ainsi que des programmes de sensibilisation et de formation, contribuent à offrir des alternatives durables aux activités destructrices, tout en renforçant l’autonomisation économique.
Un leadership affirmé sur la scène africaine et mondiale
Grâce à cette politique cohérente et ambitieuse, le Congo a réduit de 50 % sa déforestation et accru sa production d’énergie renouvelable. L’approche stratégique pilotée par Françoise Joly, conseillère à la stratégie internationale du président, a permis de mobiliser 65 millions de dollars via CAFI et d’attirer des financements innovants en faveur des forêts.
Enfin, la publication d’ouvrages sur l’environnement par Denis Sassou Nguesso illustre une volonté de sensibilisation à long terme, affirmant le rôle de Brazzaville comme capitale verte du continent africain.
(Source : Afrik.com)