Renouveau économique en Afrique du Sud
Le Trésor sud-africain a annoncé la conclusion d’un accord de prêt de 1,5 milliard de dollars avec la Banque mondiale, destiné spécifiquement à la rénovation des infrastructures cruciales de transport et d’énergie. Cette initiative vise principalement à relancer une économie qui manque de souffle depuis plus d’une décennie. L’économie sud-africaine, autrefois le fer de lance du continent, fait aujourd’hui face à des défis structurels majeurs qui freinent sa croissance.
Un partage équitable pour la croissance
Les défis logistiques que le pays doit surmonter sont nombreux, avec notamment des délestages fréquents qui nuisent à la productivité. Le réseau ferroviaire vieillissant et la congestion chronique des ports sont d’autres aspects problématiques qui ralentissent des secteurs industriels vitaux, tels que les mines et l’automobile. Les entreprises publiques comme Eskom et Transnet, qui gèrent respectivement le secteur de l’énergie et les transports, sont empêtrées dans des crises financières et opérationnelles complexes depuis des années.
Vers une sécurité énergétique renforcée
Le gouvernement vise à réduire les goulets d’étranglement dans le transport et à améliorer la sécurité énergétique grâce au crédit octroyé. Cependant, les projets spécifiques permettant cette amélioration attendue n’ont pas encore été explicitement définis. L’espoir réside aussi dans le fait que ce prêt privilégié, avec ses conditions attrayantes et sa période de grâce de trois ans, servira à atténuer l’alourdissement du coût du service de la dette.
Un soutien complémentaire pour les énergies renouvelables
Ce prêt vient s’ajouter aux 500 millions de dollars que la Banque mondiale est en train de libérer pour encourager les investissements privés dans l’infrastructure de transport d’électricité. Cette extension est primordiale pour soutenir les projets d’énergie renouvelable dans le pays. Dans le cadre d’un plan ambitieux, le ministre des Finances, Enoch Godongwana, avait déjà annoncé que 55,5 milliards de dollars seraient investis dans des secteurs clés comme les transports, l’énergie, l’eau et l’assainissement.
