Auteur/autrice : Rédaction Congo-B
Une inflexion budgétaire assumée au cœur de Brazzaville Le 8 juillet dernier, dans l’enceinte feutrée de la primature à Brazzaville, le comité de pilotage du Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes (Pagir) a entériné un Plan de travail et budget annuel 2025 s’élevant désormais à 3 milliards 592 millions 708 mille 350 FCFA. L’enveloppe initiale, fixée à 3,07 milliards FCFA, a donc été rehaussée de 17 %. L’ajustement traduit, selon les responsables, la nécessité d’absorber de nouvelles opérations réclamées par le ministère de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale, sans altérer la robustesse de la trajectoire financière…
Une capitale économique en quête d’espaces marchands repensés Longtemps présentée comme la locomotive pétrolière et portuaire du Congo, Pointe-Noire s’attelle désormais à une mutation plus discrète mais tout aussi stratégique : la reconfiguration de ses marchés domaniaux. Lancé en 2017 sous l’impulsion des autorités municipales et nationales, le projet s’inscrit dans une politique de modernisation urbaine visant à conjuguer dynamisme commercial, salubrité publique et fluidité de la circulation. En visitant les chantiers le 9 juillet, le ministre de l’Assainissement, du Développement local et de l’Entretien routier, Juste Désiré Mondélé, a salué une exécution qui atteint désormais, pour le marché central,…
Un rendez-vous continental à haute portée symbolique Six mois avant l’ouverture officielle, le Palais des congrès de Brazzaville bruisse déjà des allées et venues de techniciens préparant la deuxième édition du Forum africain de l’Économie sociale et solidaire (Fora’ess). Initié en 2024 à Yaoundé, ce rassemblement s’est imposé comme l’agora où élus, entrepreneurs coopératifs, agences onusiennes et universitaires croisent leurs diagnostics sur un modèle de développement qui privilégie la solidarité et la réinjection des excédents dans l’intérêt collectif. En désignant le Congo co-organisateur de l’édition 2026, les participants de la première rencontre ont salué la trajectoire réformatrice engagée par Brazzaville…
Un rendez-vous académique structurant pour le capital humain congolais Depuis le 8 juillet, les couloirs feutrés des neuf centres d’examen de la capitale résonnent d’un silence studieux. Les 1 938 candidats issus de l’École normale d’instituteurs, de l’École nationale de la magistrature et de l’administration, de l’École nationale des beaux-arts et des Écoles paramédicales et sociales s’installent face aux sujets qui scelleront leur entrée dans la vie professionnelle. Pour un pays dont le Plan national de développement met l’accent sur la diversification économique, ces épreuves annuelles constituent bien plus qu’un rite pédagogique : elles représentent un instrument stratégique de formation…
La charte d’investissement, pilier d’attractivité économique Depuis son adoption en 2003 et sa dernière révision en 2021, la Charte congolaise d’investissement demeure la pièce maîtresse du dispositif d’attraction des capitaux privés. Inspirée des meilleures pratiques régionales, elle propose jusqu’à cinq années d’exonération en matière de droits de douane et d’impôt sur les sociétés, assorties d’un régime allégé pour la TVA sur les intrants stratégiques. Cette architecture fiscale, saluée par plusieurs organisations patronales, vise à rendre le Congo-Brazzaville compétitif face aux hubs voisins de l’Atlantique. « La logique est simple : encourager la prise de risque, accélérer le transfert de technologies…
Une harmonisation financière au cœur des priorités onusiennes Dans la salle de conférence baignée de la lumière tropicale des faubourgs nord de Brazzaville, la représentante adjointe par intérim de l’Unicef, Djariatou Sow Sall, a posé le cadre : « Notre ambition commune est la conformité absolue aux standards HACT pour maximiser l’impact des transferts de fonds. » Derrière cet acronyme – Harmonized Approach to Cash Transfers – se cache une architecture méthodique destinée à sécuriser chaque franc décaissé par le système des Nations unies en faveur des populations. Le gouvernement congolais, engagé dans une trajectoire de réformes budgétaires depuis plusieurs…
Brazzaville se met au rythme des smashs nationaux En publiant, début juin, une note d’information à l’intention des ligues départementales, la Fédération congolaise de volley-ball (FCVB) a officiellement lancé le compte à rebours : du 23 au 31 août, Brazzaville sera le théâtre des championnats nationaux A6, organisés simultanément pour les catégories juniors, seniors et élites, tant féminines que masculines. L’annonce, laconique mais précise, invite chaque structure régionale à mobiliser sans délai ses effectifs afin d’éviter « toute surprise logistique ». Le choix de la capitale, forte de ses infrastructures rénovées à la faveur des Jeux africains de 2015, sonne…
Une patrimonialisation mondiale encore incomplète Lorsqu’en décembre 2021 la rumba congolaise a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, l’Afrique centrale célébrait une reconnaissance longtemps attendue. Pourtant, l’instant solennel a fait apparaître une lacune : la mise en lumière quasi exclusive des figures masculines. Or, des voix féminines ont façonné dès les années 1940 ce style né de l’alliance entre rythmes bantous, influences afro-cubaines et histoires de la diaspora. Ombres bienveillantes des studios, elles ont contribué à populariser la rumba de part et d’autre du fleuve Congo, offrant au monde une signature musicale devenue emblématique de la sociabilité urbaine…
Vers un arbitrage continental décisif Le 16 août prochain apparaît, pour de nombreux observateurs, comme la date charnière d’un feuilleton qui agite le handball congolais depuis plus d’un an. En confiant la supervision du scrutin à la Confédération africaine de handball (CAHB), le mouvement sportif national s’en remet à une instance reconnue pour son expertise en matière de gouvernance, gage d’impartialité aux yeux de la communauté internationale. L’arrivée du magistrat tunisien Mouadh Ben Zaied à la tête d’une commission électorale ad hoc illustre la volonté d’inscrire le processus dans un cadre juridique rigoureux, respectueux des standards admis par le Comité…
Au cœur d’une croissance démographique exigeante Sous l’effet combiné d’une natalité dynamique et d’une urbanisation rapide, le Congo-Brazzaville voit chaque année plus de 120 000 jeunes arriver sur le marché du travail, selon les estimations du ministère en charge de l’Économie. Cette pression démographique renforce l’urgence d’initiatives capables de transformer le dividende démographique en véritable moteur de développement. Dans ce contexte, le Projet de Soutien à l’Insertion et à la Productivité des Jeunes, officiellement déployé le 9 juillet à Brazzaville, ambitionne de proposer une réponse systémique et inclusive aux défis d’employabilité auxquels sont confrontés les jeunes en situation de vulnérabilité.…