Un Appel Pressant pour un Financement Équitable
Le 16 juin, à l’occasion de la Journée de l’enfant africain, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a exhorté les gouvernements à renouveler leur engagement pour un financement durable et équitable des droits de l’enfant. Ce plaidoyer intervient dans un contexte mondial où les ressources allouées aux droits de l’enfant demeurent insuffisantes, mettant en lumière des inégalités accrues, notamment au Congo.
Le Contexte Historique de la Journée de l’Enfant Africain
Célébrée chaque 16 juin, la Journée de l’enfant africain commémore le courage des écoliers de Soweto, Sud-Afrique, qui en 1976 ont osé protester contre l’apartheid, exigeant une éducation équitable. Aujourd’hui, cette journée invite à une réflexion sur les progrès accomplis ainsi que sur les obstacles persistants quant aux droits de l’enfant en Afrique, et au Congo plus particulièrement.
Un Engagement Réaffirmé par l’Unicef
Le Dr Noël Zagre, représentant par intérim de l’Unicef au Congo, a mis en exergue l’importance d’affecter des ressources suffisantes pour que chaque enfant puisse jouir de ses droits fondamentaux, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection. Il a réaffirmé l’engagement de l’Unicef à soutenir le gouvernement congolais dans une budgétisation plus proactive et efficace.
Progrès et Défis : Une Vue d’Ensemble
Depuis 2010, le Congo a fait des avancées notables dans la promotion des droits de l’enfant. Le taux de scolarisation en primaire atteint désormais 96%, et la mortalité infantile a été réduite de manière significative. Toutefois, le besoin d’une budgétisation plus sensible aux droits de l’enfant se fait sentir, pour répondre aux besoins fondamentaux des enfants vulnérables, en quantité et en qualité.
Un Avenir en Suspens : Crise de Financement
La crise de financement actuelle menace l’accès de millions d’enfants à des services essentiels au Congo. Malgré les lois récentes promulguées pour protéger les droits des enfants et des femmes, l’Unicef, faisant face à une réduction drastique de ses capacités financières, appelle à une stratégie nationale urgente de mobilisation des ressources domestiques.