Un passif judiciaire lourds pour le cyclisme congolais
La Fédération congolaise de cyclisme, sous la houlette de Rufin Arsène Bakouétana, a traversé une période tumultueuse, marquée par une série de procédures judiciaires qui ont quelque peu paralysé le fonctionnement de l’organisation. Les affaires judiciaires, sept au total entre 2020 et 2025, ont culminé avec une décision majeure prise par la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (C.c.a.s) début juin 2025. Cette décision arbitrale a réhabilité le bureau de Rufin Arsène Bakouétana, marquant un tournant possible vers une stabilité retrouvée.
Appuis et perspectives continentales
En déplacement à Abidjan, lors du colloque international du Forum des Inspections générales d’État d’Afrique, le président de la Fécocy a initié des discussions fructueuses avec Yao Allah-Kouamé, président récemment élu de la Confédération africaine de cyclisme (C.a.c). Ces échanges ont permis de tracer des perspectives prometteuses pour le cyclisme congolais. L’annonce de l’organisation du championnat africain de cyclisme à Brazzaville en août prochain, sous l’égide de la C.a.c, en est le parfait révélateur. Toutefois, la montagne de défis logistiques et financiers attend le pays hôte dans ce chantier d’envergure.
Défis logistiques et engagement politique
Le président de la C.a.c a soulevé les inquiétudes relatives au manque d’informations sur l’avancement des préparatifs de cet événement continental majeur par la partie congolaise. Bakouétana, quant à lui, a souligné les contraintes que posent les standards internationaux pour l’organisation de telles manifestations. Des préoccupations ayant trait au matériel cycliste bloqué en France pour des raisons financières demeurent un obstacle majeur que le président de la Fécocy s’est engagé à surmonter avec le gouvernement congolais. En remerciant Yao Allah-Kouamé pour son soutien inébranlable, Bakouétana exprime néanmoins quelques doutes sur la capacité de son pays à accueillir la compétition cette année, appelant à une réflexion stratégique sur l’opportunité de ce choix.
Un nouveau chapitre pour le cyclisme congolais
Au-delà des déboires et des défis à venir, le président de la Fécocy souhaite ardemment tourner la page des années difficiles et aspire à une véritable renaissance sportive. En initiant la relance des activités cyclistes sur l’ensemble du territoire, il entend inscrire durablement le cyclisme congolais sur la scène africaine. Ainsi, avec le vent de l’optimisme soufflant de la Côte d’Ivoire à travers le soutien affiché aux instances africaines, le cyclisme congolais amorce son retour sur la scène continentale avec détermination.
