Un statu quo monétaire justifié par l’inflation en baisse
La Banque centrale marocaine, dans une démonstration de prudence économique, a décidé de laisser son taux directeur inchangé à 2,25 %. Cette décision trouve sa source principale dans la baisse de l’inflation, passée de 2 % en moyenne au premier trimestre à 0,4 % en mai. Cela souligne une stabilisation des prix alimentaires et une perspective d’inflation à seulement 1 % d’ici la fin de l’année 2025, une prévision qui atteste des conditions économiques intérieures progressivement stabilisées.
L’essor des secteurs non-agricoles : un moteur de croissance
Le panorama économique du Maroc présente une image d’un secteur non-agricole en pleine expansion, dopée par des investissements croissants dans les infrastructures. Ces efforts visent à atténuer les effets du changement climatique et à préparer le terrain pour accueillir des événements internationaux d’envergure d’ici 2030. Les prévisions de la Banque Al-Maghrib indiquent que cette dynamique ne ralentira pas, contribuant significativement à la relance de l’emploi, observée ces derniers trimestres.
Des parcelles fertiles pour une agriculture robuste
Le secteur agricole marocain devrait également connaître une résurgence avec une valeur ajoutée projetée en hausse de 5 % en 2025 grâce à une production céréalière favorable, estimée à 44 millions de quintaux. En 2026, cette tendance pourrait se raffermir légèrement avec une augmentation prévue de 3,2 %, supposant une récolte céréalière de 50 millions de quintaux. Cela démontre l’importance de l’agriculture dans l’architecture économique nationale, malgré la concurrence croissante des secteurs non-agricoles.
Perspectives économiques : l’avenir en chiffres
Les prévisions de la Banque centrale annoncent une croissance de 4,6 % pour l’année en cours, avant une consolidation à 4,4 % d’ici 2026. Cette estimation repose sur une solide performance économique non-agricole et un secteur agricole en progrès. Ces données indiquent non seulement une reprise économique palpable mais aussi une résilience face aux défis climatiques globaux.