Crise de la Sécurité dans les Écoles des Townships
L’Afrique du Sud continue de composer avec l’héritage de l’apartheid, où l’inefficacité en matière de sécurité et de prestation d’éducation dans les townships provoque un déplacement vers des institutions historiquement blanches. Le témoignage de Sibahle Mbasana, une mère préoccupée pour la sécurité de ses enfants à Khayelitsha, dépeint une réalité sombre où des interférences violentes dans les écoles sont monnaie courante.
Les Ombres Persistantes de l’Apartheid
Alors que la loi sur l’éducation bantoue de 1953 continue de hanter les paysages éducatifs du Cap, les sacrifices des parents n’ont guère atténué ces disparités. Mbasana, confrontée à ce lourd héritage, doit faire traverser de longues distances à ses enfants pour accéder à une école plus sûre, bien qu’elle aspire à quitter les townships.
L’Exemple de l’École Primaire de Zanemfundo
À l’instar de plusieurs établissements, l’école primaire Zanemfundo s’efforce de maintenir une stabilité face à l’impunité des gangs. Les enseignants, harcelés par des extorqueurs, appellent à des mesures musclées alors que l’intervention policière reste limitée à des patrouilles sporadiques.
Des Éducations à deux Vitesses
Alors que l’austérité budgétaire restreint les ressources, Amnesty International note les disparités choquantes entre les meilleures institutions et le reste. Le système scolaire sud-africain condamne nombre d’élèves à une précarité éducative alors que les disparités financières engendrent des fossés considérables entre écoles des townships et écoles des banlieues.
Un Avenir Éducatif Menacé
Les défis demeurent ardus, avec les réductions de postes de professeurs de plus en plus fréquentes, créant un environnement peu propice à la réussite scolaire. Comme le souligne le professeur Aslam Fataar, le financement et l’intérêt pour les écoles des townships semblent s’évanouir dans l’oubli, laissant les parents comme les Mbasanas dans une quête désespérée pour la sécurité et la qualité éducative de leurs enfants.