Une anticipation minutieuse des assises
Le congrès ordinaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) prévu pour le second semestre de l’année, avance progressivement vers sa concrétisation. Sous la direction d’Adam Boussou Diangou, la commission préparatoire a tenu sa troisième et ultime session plénière à Brazzaville, où les membres ont minutieusement examiné les huit points de l’ordre du jour. Bien que la date du congrès reste incertaine, sa préparation méthodique témoigne d’une volonté de renforcer la structure interne du principal parti d’opposition.
Réformes statutaires et modernisation
Au cœur des discussions, l’adoption de nouveaux textes fondamentaux, notamment les statuts et le règlement intérieur du parti, prend une place centrale. Ces textes, censés propulser l’Upads vers une modernité accrue, visent à développer une gestion politique plus dynamiques. Adam Boussou Diangou, conscient des enjeux, a souligné l’impératif de rangement et de clarté, qui se veut en accord avec la vision du regretté Pascal Lissouba, fondateur du parti.
Stratégies pour les élections de 2026
L’imminence de l’élection présidentielle de mars 2026 pousse le parti à élucider sa position. Comme l’a précisé Diangou, les modalités d’organisation des congrès départementaux, ainsi que la participation à ce scrutin decisif, constituent des questions essentielles. La volonté d’Upads de rempiler pour reconquérir sa place de première force d’opposition est manifeste. Les récentes délibérations illustrent un effort déterminé pour harmoniser l’approche politique interne, tout en projetant une vision sur le débat public à venir.
Un appel pour l’unité et l’innovation
Adam Boussou Diangou a exhorté les membres du comité à opérer des réformes substantielles qui amèneront des changements qualitatifs et positifs. Cette démarche ne vise pas seulement à restructurer le parti, mais aspire aussi à insufler une dynamique nouvelle capable de perpétuer la flamme allumée par le président fondateur. C’est dans un esprit de continuité et de transformation que l’Upads cherche à naviguer les eaux parfois tumultueuses de la politique congolaise.