Vers un réseau moderne d’infrastructures sportives
Le Maroc s’érige, une fois de plus, en acteur majeur sur la scène sportive africaine et mondiale, à travers les préparatifs méticuleux de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Selon Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), les stades hôtes de l’événement seront achevés conformément aux délais fixés, garantissant ainsi un accueil optimal du tournoi. En particulier, le Complexe Moulay Abdellah à Rabat et le Grand Stade de Tanger sont sur une trajectoire de finalisation pour septembre 2025. De plus, les stades Al Barid et Moulay El Hassan de Rabat comptent ouvrir leurs portes dès août.
Un engagement au-delà de la CAN : une projection vers 2030
Le développement des infrastructures sportives au Maroc ne s’arrête pas à la CAN 2025. En effet, ces efforts visent également la préparation du pays pour co-organiser la Coupe du Monde de la FIFA en 2030 avec l’Espagne et le Portugal. Cette perspective ambitieuse témoigne de la volonté du royaume de se positionner sur la carte des grandes rencontres sportives internationales. Les neuf stades, avec des capacités s’étendant de 45 000 à 72 000 sièges, sont conçus pour assurer une polyvalence et une capacité d’accueil exceptionnelle, répondant aux normes internationales.
Défis logistiques et réalisations antérieures
Le Maroc a déjà prouvé sa capacité à organiser des événements d’envergure. Nombre de ces infrastructures ont accueilli des compétitions continentales prestigieuses, dont la Coupe d’Afrique des Nations U-23 de 2023, la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2022, et le Championnat d’Afrique des Nations en 2018. Cependant, satisfaire aux exigences logistiques d’un événement de l’ampleur de la CAN demeure un défi titanesque. Il s’agit non seulement de respecter les délais de construction, mais aussi de garantir une expérience sans faille pour les milliers de spectateurs attendus.
Une approche inclusive pour un événement accessible
L’effort déployé vise non seulement le succès de l’événement en lui-même mais aussi l’accessibilité maximale pour les fans à travers le royaume. Lekjaa a souligné que chaque ville hôte aura les moyens d’organiser au moins six matchs de phase de groupes, ce qui promet des déplacements facilités et une immersion totale pour les amateurs de football. En conséquence, ces infrastructures ne représentent pas simplement des lieux de rencontre, mais des vecteurs de développement local et des symboles de la passion sportive qui anime le pays.