L’origine des rumeurs
En juin 2025, des allégations circulaient sur les réseaux sociaux, prétendant que le Congo-Brazzaville facilitait l’obtention de passeports diplomatiques pour des étrangers, en particulier pour des ressortissants rwandais, créant ainsi un prétendu ‘marché à ciel ouvert’. Ces accusations sensationnalistes ont rapidement alimenté la sphère médiatique sans apporter de preuves concrètes.
Un cadre juridique strict
Le système de gestion des passeports diplomatiques au Congo repose sur un cadre biométrique établi par le décret n° 2008-126 qui impose des critères d’identification rigoureux. Un renforcement des contrôles a été introduit avec un décret en 2024, limitant significativement les bénéficiaires de ces passeports, excluant même de nombreux hauts fonctionnaires autrefois éligibles.
Collaboration internationale et mesures de sécurité
En 2023, suite à la découverte de faux passeports à l’aéroport de Roissy, l’ambassade de France a salué la coopération des autorités congolaises, soulignant leur engagement à maintenir l’intégrité de leurs documents. Ces efforts ont été suivis par des avis aux voyageurs, stipulant l’exemption de visa seulement pour les détenteurs de passeports authentifiés.
Les omissions de l’article incriminé
L’article de CongoBrazza, à l’origine des rumeurs, manque de mentionner l’existence des dispositifs biométriques et des nouvelles régulations de 2024. Il omet également de fournir des preuves tangibles à l’appui de ses affirmations, se basant uniquement sur des spéculations alarmistes non justifiées.
La réalité des risques et la réponse appropriée
Le véritable défi reste la falsification documentaire, facilité par des technologies avancées comme l’IA. Pourtant, cela ne justifie pas les accusations de vente systématique de passeports par les autorités congolaises. Des initiatives comme le mémorandum d’entente signé avec la Serbie, soulignant un contrôle rigoureux des identités, prouvent le contraire.
Maintenir la vigilance sans spéculations
Il est crucial que les préoccupations concernant la sécurité des données ne se transforment pas en théories complotistes sans fondement. La vigilance doit être de mise face aux contrefaçons, mais chaque accusation doit reposer sur des faits vérifiables pour éviter de tomber dans le piège de la désinformation.