Stabilité Politique en Question
À l’aube de la présidentielle de 2026 au Congo, le soutien affirmé de Thierry Moungalla à une nouvelle candidature du président en exercice Denis Sassou-Nguesso interpelle. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement plaide pour le maintien au pouvoir d’une figure qu’il qualifie d’expérimentée, en arguant d’une stabilité dont le pays aurait bénéficié sous sa gouvernance. Moungalla met en garde contre les dangers d’une transition précipitée vers des bases nouvelles menées par des mains inexpertes, confiant que cela pourrait mener le pays dans une impasse.
Un Accord de Paix et les Espoirs Régionaux
Dans un contexte régional troublé, la récente intensification des pourparlers de paix entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda constitue, selon Thierry Moungalla, un développement majeur. Se réjouissant de cette avancée, il souligne l’implication des États-Unis dans le processus, espérant que cela favorise une paix durable après près de trois décennies de conflit dans la région des Grands Lacs.
Controverses Foncières et Coopérations Économiques
Parallèlement, des controverses autour de l’acquisition de terres congolaises par des sociétés rwandaises ont soulevé des inquiétudes, exacerbées par des soupçons concernant les intentions sous-jacentes. Moungalla clarifie que l’annulation de certains contrats n’était nullement influencée par le contexte géopolitique tendu mais en raison de la non-exécution des termes prévus par les entreprises concernées, affirmant ainsi leur nature purement économique sans ramifications militaires.
Le Débat de la Transition Générationnelle
Interrogé sur la possibilité d’une transition vers un leadership plus jeune, Moungalla réaffirme la responsabilité de Denis Sassou-Nguesso d’incarner une transition progressive et contrôlée, tout en maintenant stabilité et cohésion. Soulignant la continuité du mandat présidentiel, il exprime sa confiance en la capacité de rajeunir les équipes politiques en place tout en progressant vers un avenir collectif plus intégré.
Prisonniers Politiques : Vers une Grâce Présidentielle ?
S’agissant de l’avenir judiciaire des opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, Moungalla se montre réservé tout en ne fermant aucune porte à une éventuelle grâce présidentielle. Toutefois, il rappelle que des démarches légales doivent être émanées des condamnés pour entamer de telles procédures.