Réévaluation du système éducatif supérieur
Les prochaines assises sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des étudiants au Congo reflètent une volonté affirmée de redynamiser le secteur éducatif supérieur. Lors d’une rencontre à Brazzaville avec Abdourahamane Diallo, coordonnateur des agences de l’ONU, la ministre de l’Enseignement Supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a souligné l’importance de cet événement pour ajuster le système éducatif aux exigences contemporaines. Ces discussions visent à harmoniser l’offre universitaire avec les besoins du développement économique et social du pays.
Contributions des partenaires internationaux
En marge de cette initiative nationale, les partenaires internationaux, sous l’égide des Nations unies, s’engagent à fournir un appui multiforme. Abdourahamane Diallo a promis une mobilisation accrue des agences onusiennes pour faciliter la mise en œuvre de formations pertinentes. Il a rappelé que ces efforts cadrent avec le quatrième Objectif de Développement Durable (ODD), relatif à l’éducation de qualité. Une formation académique alignée pourrait favoriser une plus grande implication dans des initiatives comme la décennie de boisement et reboisement, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies grâce au Congo.
Capital humain et initiatives durables
L’accent est mis sur la création d’un capital humain compétent, capable de répondre aux enjeux majeurs, notamment environnementaux. La mise en place d’experts et de sachants est essentielle pour l’intégration des priorités durables dans le cadre éducatif supérieur. Cette réorientation stratégique apparaît cruciale pour accompagner efficacement des programmes tels que la décennie de boisement, en formant les experts nécessaires pour sa réussite. L’anticipation des besoins en compétences et l’adaptabilité de l’enseignement supérieur sont positionnées comme des leviers pour un développement durable et inclusif.