Une déclaration alarmante secoue l’Afrique de l’Ouest
Un message posté sur Facebook a récemment enflammé la communauté éducative d’Afrique de l’Ouest. Celui-ci affirmait l’annulation des épreuves d’Anglais de l’examen du certificat d’études secondaires ouest-africain de 2025, pour motif de ‘conduite inappropriée’. Publié sans vérification préalable, ce message a suscité une onde de panique parmi les élèves et les enseignants de la région, cherchant désespérément des informations fiables.
Le rôle de la WAEC dans le paysage éducatif
La WAEC, organe leader des examens en Afrique de l’Ouest, détient la responsabilité d’organiser les épreuves publiques et de décerner des certificats dans les pays anglophones de la région. Chaque année, elle supervise la session de mai/juin pour les candidats scolaires et une seconde en octobre/novembre pour les candidats privés. L’importance de ces examens est telle qu’une annulation pourrait perturber toute la planification académique à travers la région.
Des rumeurs amplifiées par les réseaux sociaux
Avec les progrès des technologies de communication, les rumeurs peuvent circuler plus rapidement que jamais. Dans le cas présent, le message original se basait sur une fraude alléguée durant les examens du 28 mai 2025. Il était précisé que l’annulation avait pour cause l’utilisation non autorisée de notes, la collaboration entre élèves et l’enregistrement du contenu des examens. Cependant, cette affirmation a été diffusée sans aucune base factuelle, aggravant l’anxiété des parties prenantes.
Réactions officielles à la désinformation
Face à cette désinformation, WAEC a rapidement pris position. Le 3 juin, Moyosola Adesina, responsable des affaires publiques de l’organisation, a formellement discrédité ces allégations, invitant le public à se fier uniquement aux communications publiées sur le site officiel et les médias vérifiés. Elle a fustigé la diffusion de ces rumeurs, les qualifiant d’actes de malveillance visant à entacher la réputation du conseil et à semer la confusion parmi les étudiants.
La question de la confiance dans l’information
L’incident récent met en lumière la vulnérabilité des étudiants et des éducateurs face aux fausses informations, illustrant la nécessité urgente d’accroître la littératie médiatique et de renforcer la confiance dans les institutions officielles. Les organismes éducatifs régionaux, tels que la WAEC, doivent redoubler d’efforts pour garantir que des informations claires et vérifiées sont diffusées à temps, en particulier en période critique d’examens.