BrazzaParisInfos annonce que la conseillère spéciale du président Sassou‑Nguesso a lancé, à Washington, une offensive diplomatique visant à faire retirer Brazzaville du travel ban américain. L’opération pourrait-elle aussi aboutir à un accord pour repositionner le pays dans la chaîne des minéraux critiques ?
Une présence discrète
Françoise Joly figurait visiblement parmi les convives de dîners privés avec des cadres de l’administration de Donald Trump. Cette offensive suit l’ordonnance du mois de juin suspendant l’entrée des Congolais aux États‑Unis (White House, 7 juin 2025).
Quels arguments pour convaincre Trump ?
Les discussions pourraient s’axer sur la traçabilité biométrique et la coopération sanitaire, qui visent à prouver que Brazzaville respecte déjà les standards requis pour lever le travel ban. Mais Trump aura sans doute aussi, et surtout, des vues sur les ressources du pays et la signature d’un accord commercial plus large.
Un agenda régional aligné sur les priorités américaines
Le contexte américain offre une fenêtre. Washington cherche des partenaires pour appliquer l’« Accord de Washington » entre Kinshasa et Kigali et sécuriser les minéraux critiques. En se posant comme pivot régional, Françoise Joly pourrait proposer de sortir le Congo de la liste noire sans entamer la doctrine sécuritaire. Si elle réussit, Washington gagnera un interlocuteur fiable et Brazzaville un passeport vers la normalisation.