Auteur/autrice : Rédaction Congo-B
Rentrée scolaire 2025 : ambiance et contexte Sous un soleil déjà haut, le tintement familier de la cloche a retenti le 1er octobre à Brazzaville, marquant la reprise officielle des cours pour l’année 2025-2026. Après trois mois de vacances, les visages souriants des élèves côtoyaient l’inévitable nervosité d’une nouvelle étape, pleine de promesses et d’inconnues. Pour mesurer la réalité de ce retour sur l’ensemble du territoire, les ministres Ghislain Thierry Maguessa Ebomé et Jean-Luc Mouthou ont choisi deux établissements emblématiques de la capitale : le lycée technique commercial 1er Mai, dans le bouillonnant arrondissement de Bacongo, et le lycée de…
Une rentrée sous tension A Brazzaville, la rentrée académique 2025-2026 approche, mais l’atmosphère est marquée par l’annonce d’un préavis de grève déposé par le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi, seul établissement public d’enseignement supérieur du Congo-Brazzaville. Réunis le 3 octobre 2025 au siège du Syndicat des enseignants du supérieur, les représentants des trois organisations – personnel non-enseignant, syndicat national de l’Université et SYNESUP – affirment vouloir suspendre les cours à compter du huitième jour suivant la publication du préavis. La démarche intervient dans un contexte national où les autorités réaffirment, dans plusieurs secteurs, leur volonté de consolider le dialogue…
Des quartiers sous tension face aux bandes armées À Bacongo, Mfilou ou Makélékélé, la rumeur d’une descente des “bébés noirs” suffit désormais à vider les ruelles. Ces bandes de très jeunes délinquants, souvent armés de couteaux ou de machettes, ont multiplié ces derniers mois les vols éclairs et les agressions nocturnes. La population, inquiète, a multiplié les appels aux autorités pour rétablir la sérénité. Dans certains secteurs, des commerçants ferment plus tôt et les taxis refusent des courses après la tombée de la nuit, redoutant des embuscades toujours plus audacieuses. Une riposte sécuritaire d’envergure Face à cette spirale, la Direction…
Un Forum au cœur de Brazzaville Au cœur de Brazzaville, la 2e édition du Forum économique des femmes a réuni des cheffes d’entreprise, des startuppeuses et des artisanes venues de plusieurs pays. Trois jours pour interroger un problème récurrent : l’accès aux ressources financières pour porter la croissance. Adoubée par la directrice régionale du PNUD pour l’Afrique, Ahunna Eziakonwa, la rencontre se veut un catalyseur. L’experte onusienne a exhorté les participantes à « prendre le contrôle de toute la chaîne de valeur, du champ à l’usine », afin d’élargir leurs marges. Crédit bancaire : l’écart persistant Selon les données partagées,…
Diplomatie congolaise 2025: un visage féminin Depuis janvier 2025, un nom revient régulièrement dans les chancelleries ancrées à Brazzaville : Françoise Joly. Conseillère spéciale et représentante personnelle du président Denis Sassou Nguesso, elle orchestre une diplomatie d’ingénierie axée sur des partenariats tangibles plutôt que sur les seules déclarations protocolaires. Cette approche, loin des effets d’annonce, s’appuie sur une logique de valeur mesurable : contrats signés, chantiers lancés, emplois créés. Les observateurs, de Jeune Afrique à The Diplomat, saluent son efficacité discrète qui renforce la crédibilité internationale du Congo-Brazzaville. Au premier semestre, l’entourage présidentiel a confirmé que la diplomate pilotait les…
Une élection décisive pour l’UNESCO Le 6 octobre, au siège de l’UNESCO à Paris, les 58 membres du Conseil exécutif se sont retrouvés dans une atmosphère feutrée mais dense pour choisir le prochain directeur général de l’organisation. Au premier tour, l’Égyptien Khaled El-Enany a recueilli 55 voix, ne laissant que deux suffrages à son rival congolais Firmin Edouard Matoko, tandis qu’une abstention complétait le scrutin, ce résultat sans appel. Cette victoire nette offre une transition sans heurts au lendemain du mandat de la Française Audrey Azoulay, et consacre la continuité d’un leadership africain dans une institution fréquemment appelée à panser…
Une disparition qui émeut la diplomatie congolaise La nouvelle est tombée le 28 septembre au soir : Paul Alexandre Mapingou, 69 ans, a succombé à une longue maladie à Paris. Le monde des chancelleries a immédiatement salué la mémoire d’un homme qui, selon de nombreux témoins, incarnait la courtoisie et la rigueur professionnelles. Nommé ambassadeur en Belgique après avoir été secrétaire général adjoint au ministère des Affaires étrangères sous le président Denis Sassou Nguesso, Mapingou avait bâti une image d’« éclaireur discret » des relations bilatérales. « Il portait la fonction avant d’en recevoir le titre », rappelle un collègue…
Le Cerape passe à la vitesse digitale A l’ombre des grands chantiers économiques, une vingtaine de jeunes analystes se retrouvent cette semaine dans une salle lumineuse du centre-ville de Brazzaville. Ils appartiennent au Centre d’études et de recherche sur les analyses et politiques économiques, le Cerape, qui veut passer un cap numérique. Durant cinq jours, du 6 au 10 octobre, l’atelier monté par le Cerape promet de doter ses membres de réflexes de communicants digitaux, capables de valoriser des mois de recherche en quelques clics et d’emmener leurs données vers des publics plus larges. Pour le directeur exécutif, cette capacité…
Un engagement présidentiel pour les femmes Placée sous le haut patronage de la Première dame Antoinette Sassou N’Guesso, la deuxième édition du Woman Economic Forum a ouvert ses portes le 6 octobre à Brazzaville. Le soutien officiel confère à l’événement une portée nationale et souligne la priorité accordée à l’autonomisation féminine. En introduisant les travaux, la directrice de cabinet de l’épouse du Chef de l’État, Blandine Malila, a rappelé que freiner l’accès des femmes aux instruments financiers limitait l’élan global de la société, et que l’heure était venue de libérer tout leur potentiel innovant. Brazzaville, carrefour de l’inclusion financière Durant…
Une opération sécuritaire inédite à Brazzaville Depuis la fin septembre, la Direction générale de la sécurité présidentielle et la Garde républicaine conduisent à Brazzaville une opération musclée destinée à neutraliser les « bébés noirs » et autres kulunas, jeunes bandes armées responsables d’agressions violentes qui minent la capitale congolaise. Cette intervention, présentée par les autorités comme une réponse d’urgence à l’insécurité, bénéficie d’un soutien marqué d’une partie de la population lasse des vols à main armée, des attaques à la machette et de l’impunité qui semblait s’installer dans certains quartiers périphériques. Le ministre en charge de la sécurité publique a…