Globaline arrive au CHU de Brazzaville
Jeudi 6 novembre 2025, les visiteurs du Centre de traitement de l’insuffisance rénale du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ont découvert une devanture neuve et lumineuse consacrée à la marque Globaline, eau de source produite par Global développement SA basée à Pointe-Noire.
Inauguré par le directeur général adjoint de l’entreprise, Michel-Roger Bounda, en présence du professeur Gael Honal Mahoungou et d’un public mêlant blouses blanches et cadres du groupe, le point de vente devient le septième maillon d’un réseau naissant.
Dans un contexte où l’hydratation contrôlée constitue un impératif thérapeutique pour les patients dialysés, la visibilité d’une eau embouteillée affichant des normes de potabilité strictes suscite de légitimes attentes parmi les malades et le personnel présent dès l’aube des soins quotidiens essentiels.
Une étape stratégique pour Global développement
Créée le 3 octobre 2001, Global développement SA affiche depuis près d’un quart de siècle une ambition simple : capter une part croissante du marché national de l’eau embouteillée grâce à des investissements ciblés sur la production et la distribution intégrée.
La société, présidée par Augustin Zodji, mise sur la reconnaissance progressive de sa marque Globaline pour établir des points de vente de petite taille au plus près des flux quotidiens d’usagers, qu’ils soient citadins, étudiants ou hospitaliers à Brazzaville.
L’ouverture à l’intérieur même d’un établissement de référence comme le CHU de Brazzaville symbolise, aux yeux de la direction, un tournant stratégique, car elle démontre la confiance d’une institution publique majeure dans la constance de la qualité physico-chimique du produit aux normes exigées.
Hydratation et dialyse : un duo vital
Pour le professeur Mahoungou, l’eau constitue le premier médicament du rein ; chaque séance d’hémodialyse mobilise plusieurs centaines de litres d’un liquide purifié jusqu’à l’ultrafiltration, faute de quoi les toxines circuleraient à nouveau dans l’organisme des patients vulnérables selon les protocoles internationaux.
L’accès direct à une eau embouteillée de source, contrôlée en laboratoire et conservée sans additif, constitue donc pour les patients un complément sécurisant, notamment durant l’attente entre deux passages en salle de dialyse ou lors des déplacements post-traitement quotidiens.
Dans son allocution, Michel-Roger Bounda a rappelé que le kiosque propose aussi de petites collations et articles usuels, mais que la vedette demeure l’eau Globaline, « mise en vente ici pour faciliter la vie du soignant comme du soigné », a-t-il résumé devant les invités réunis.
Un modèle de proximité responsable
Cette implantation s’inscrit dans la ligne des initiatives de responsabilité sociétale développées par l’entreprise, laquelle finance déjà ponctuellement des opérations de dépistage rénal et soutient des campagnes de sensibilisation sur la consommation d’eau saine à domicile au Congo.
Le groupe met en avant l’empreinte écologique modérée de son site de production, alimenté partiellement par l’énergie solaire, et revendique une politique de recyclage des bouteilles, éléments susceptibles de séduire une clientèle de plus en plus attentive aux critères durables et locaux.
Au-delà de la communication, l’entreprise affirme qu’un service qualité indépendant effectue des prélèvements hebdomadaires sur les lots destinés aux hôpitaux, repris ensuite par la direction départementale de la santé pour validation, un double contrôle garantissant la traçabilité de chaque bouteille.
Un marché brazzavillois en pleine effervescence
Le marché brazzavillois de l’eau embouteillée connaît depuis plusieurs années une croissance soutenue, portée par l’urbanisation et la quête de sécurité sanitaire, mais il reste très concurrentiel, avec l’arrivée régulière de nouvelles marques locales ou importées de la sous-région d’Afrique centrale et même au-delà.
Selon plusieurs distributeurs interrogés, la différence se fait sur la proximité et la réactivité : un stock accessible à pied dans un quartier hospitalier constitue un avantage décisif face à des produits livrés tardivement ou vendus dans des boutiques périphériques.
Dans ce cadre, la présence de Globaline au CHU agit comme une vitrine et un laboratoire : l’entreprise suit quotidiennement les ventes, le retour des patients et les observations des infirmiers, autant d’indicateurs pour ajuster, si nécessaire, ses volumes et prix.
Vers un maillage territorial renforcé
Le point de vente récemment inauguré ne se limite pas à approvisionner les personnes dialysées ; il absorbe déjà la demande de nombreux visiteurs et étudiants en médecine, révélant la capacité d’un micro-commerce hospitalier à créer un flux économique autonome et pérenne.
Pour Global développement, l’objectif affiché est d’atteindre, d’ici deux ans, une quinzaine de points de vente dans la capitale, en privilégiant les zones de santé, les campus et les carrefours de transport, où l’hydratation rapide reste un besoin quotidien et légitime partout.
Les autorités sanitaires, consultées pour l’agrément, jugent l’initiative compatible avec les orientations nationales de promotion de l’industrie locale et de renforcement des services de proximité, encourageant ainsi les opérateurs respectueux des protocoles de contrôle et de prix raisonnables.
Le déploiement annoncé se déroulera pas à pas ; d’ici là, le comptoir du centre de dialyse fera figure d’observatoire grandeur nature, où la fidélité des patients et la robustesse de la logistique seront scrutées avant la prochaine ouverture.
