Brazzaville, mai 2025 — Du 7 au 16 mai, l’Association ZABA, en partenariat avec l’UNESCO, a organisé un atelier de formation artistique à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, destiné exclusivement aux filles et femmes en détention. Baptisé « L’Art libère l’espoir derrière les murs », ce programme a offert bien plus qu’une simple initiation à la peinture : il a semé les graines de la dignité retrouvée, de la créativité assumée et de l’avenir reconstruit.
L’art comme levier de résilience et de réinsertion
En introduisant les participantes aux bases du métier d’artiste peintre, l’atelier visait à leur transmettre une compétence à la fois expressive et potentiellement génératrice de revenus. Ce savoir-faire pourra, à terme, faciliter leur réinsertion dans la société une fois leur peine purgée.
Mais au-delà de l’aspect technique, c’est surtout la dimension humaine et thérapeutique de l’art qui a été mise en valeur. À travers la peinture, les femmes ont pu exprimer leurs émotions, se reconnecter à elles-mêmes et cultiver une forme de résilience intérieure face aux épreuves de la détention.
Un projet porteur d’humanité et d’espoir
Cette initiative s’inscrit dans une vision inclusive de la réhabilitation, où la culture devient un outil de transformation sociale. Pour l’Association ZABA et ses partenaires, il s’agit de redonner une voix, un espoir, et une perspective à celles que la société tend trop souvent à oublier.
L’art peut être un trait d’union entre l’ombre et la lumière, entre le présent difficile et les possibles à venir. En soutenant cet atelier, l’UNESCO réaffirme son engagement en faveur de l’éducation, de la dignité humaine et de l’émancipation par la culture, y compris dans les lieux les plus fermés.
(Source: Page Facebook Unesco Brazzaville)