Le 12 juin 2024, à Genève, la République du Congo a été désignée « pays-pilote » de la Coalition mondiale pour la justice sociale, marquant un tournant décisif sur la scène internationale. Lors de la 113e Conférence internationale du travail, le ministre d’État Firmin Ayessa a fièrement présenté les résultats du pays, récompensant ainsi les efforts continus de son gouvernement en matière de justice sociale.
Le ministre Firmin Ayessa a profité de la tribune offerte lors du Forum annuel pour exposer le plan d’action congolais qui accorde une importance primordiale aux jeunes et aux femmes. Insistant sur la nécessité des salaires décents, il a souligné les avancées remarquables du pays en ce domaine, illustrant une volonté de promouvoir un développement socio-économique durable.
La Coalition mondiale, une initiative récente de l’OIT, vise à répondre aux lacunes en matière de justice sociale et à promouvoir l’Agenda 2030. Elle s’articule autour de thèmes essentiels tels que la promotion des salaires décents, la responsabilité d’entreprise, et l’autonomisation des jeunes. Son approche collaborative montre une ambition certaine de transformer les défis globaux en opportunités progressistes.
Parallèlement à cet engagement international, la participation du Congo à la 38e session de la Cipres à Bangui témoigne de sa détermination à renforcer la protection sociale des travailleurs. La reconnaissance du caractère coûteux d’un Centre de formation de la Cipres et le choix du renforcement des institutions existantes mettent en exergue une approche pragmatique pour l’avenir.
Lors de la 41e session extraordinaire du Cradat, la délégation congolaise a participé à l’élaboration d’un plan stratégique audacieux pour 2025-2028. En misant sur l’innovation en matière de formation et de recherche, le Cradat aspire à devenir un pôle d’expertise incontournable, relevant ainsi les défis financiers pour assurer sa pérennité.